Le COVID-19 est une maladie provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2.
Il peut se manifester de différentes manières, mais les symptômes les plus courants sont :
- Symptômes d’affection aiguë des voies respiratoires (maux de gorge, toux (surtout sèche), insuffisance respiratoire, douleurs dans la poitrine)
- Fièvre
- Perte soudaine de l’odorat et/ou du goût
Crédits: Morsa Images
Les symptômes suivants peuvent aussi apparaître :
- Maux de tête
- Faiblesse générale, sensation de malaise
- Douleurs musculaires
- Rhume
- Symptômes gastro-intestinaux (nausées, vomissements, diarrhée, maux de ventre)
- Éruptions cutanées
Les symptômes peuvent être de gravité variable ; ils peuvent aussi être faibles. Des complications de type pneumonie sont également possibles.
Si des symptômes de la maladie surviennent et vous inquiètent, contactez votre médecin.
Si vous présentez un ou plusieurs des symptômes fréquents énumérés ci-dessus, vous avez peut-être contracté le virus. En cas de symptômes respiratoires, porter un masque en intérieur contribue à protéger les autres.
Le COVID-19 est bénin chez la plupart des jeunes en bonne santé. Mais il peut parfois être grave, ou long, ou laisser des séquelles (perte du goût et/ou de l'odorat) même chez ceux qui n'appartiennent pas à un groupe à risques. Chez les jeunes en bonne santé, ces complications sont rares avec les variants Omicron.
Pour en savoir plus :
Informations sur la situation actuelle et l'évolution en Suisse
Informations sur le coronavirus sur le site de l'OFSP
Surveillance des cas de COVID-19 dans les hôpitaux suisses
Source: https://www.covid19.admin.ch/fr/epidemiologic/hosp?demoView=graph
Vaccins contre le COVID-19
La vaccination vise à assurer la protection directe des personnes vaccinées contre les évolutions sévères de la maladie, et à réduire ou prévenir les hospitalisations et les décès. Pour le moment, Swissmedic a autorisé les vaccins de Pfizer/BioNTech, Moderna, Janssen et Novavax.
Pour les deux premiers, il s'agit de vaccins à ARN messager, par injection directe d’un fragment du matériel génétique du virus (ARN messager), encapsulé dans des nanoparticules composées de divers lipides (liposomes). La technologie des vaccins à ARN messager est connue depuis une dizaine d’années, mais malgré son attrait (simplicité de concept, rapidité de développement, facilité de production) elle n'a pas pu bénéficier des investissements nécessaires avant la mobilisation résultant de la pandémie de COVID-19. Un vaccin bivalent (contenant la souche originale et le variant Omicron BA.1) est déjà disponible chez Moderna et Pfizer.
Pour le vaccin de Janssen, il s’agit d'un vaccin à vecteur viral reposant sur un adénovirus humain dont le code génétique a été modifié et tronqué, pour que le virus ne puisse pas se répliquer dans le corps humain. Ce vaccin n’est plus recommandé.
Le vaccin protéique de Novavax (Nuvaxovid® – NVX-CoV2373) offre une bonne protection contre les formes sévères de la maladie et permet également d’éviter des infections symptomatiques légères. Seules quelques données concernant les variants Delta et Omicron ont été publiées à ce jour, mais elles sont bonnes tant en ce qui concerne la sécurité (moins de réaction à la vaccination) que des taux d’anticorps. En 2022/2023, ce vaccin est donc recommandé en Suisse en alternative aux vaccins à ARN.
Comme 97% de la population a déjà une immunité de base (après vaccination et/ou infection), une dose de vaccin à ARN ou de Nuvaxovid® suffit comme rappel même chez les personnes encore non vaccinées – à l’exception des personnes à risques élevés auxquelles 2 doses restent recommandées.
Dès avril 2023, la vaccination contre le COVID-19 est recommandée uniquement à certaines personnes à risque.
Recommandations pour les personnes vulnérables, à risque accru de complications
Une vaccination à dose unique est recommandée aux personnes vulnérables âgées de 16 ans et plus lorsque (i) le médecin traitant le juge médicalement indiqué au cas par cas dans la situation épidémiologique du moment, (ii) que l’on peut tabler sur une protection provisoirement accrue contre les évolutions graves, et (iii) que la dernière vaccination ou infection connue remonte à au moins six mois.
La vaccination contre le COVID-19 est recommandée aux personnes vulnérables qui remplissent ces conditions spécifiques, car leur protection vaccinale peut diminuer plus tôt et plus rapidement que dans la population en général. Se faire vacciner contre le COVID-19 peut donc leur offrir une meilleure protection individuelle contre les formes graves pendant plusieurs mois.
La vaccination contre le COVID-19 reste recommandée pour les personnes présentant une immunodéficience sévère.
Recommandation de vaccination contre le Covid-19 (4.5.2023)
Matériel d’informations sur le vaccin contre le COVID-19 : Fiches d’information (OFSP)
Coronavirus : documents actualisés pour les professionnels de la santé (OFSP)
Un vaccin récent n'est pas une contre-indication à un vaccin contre le COVID-19.
Degré de protection des vaccins contre le COVID-19
Différentes études indiquent que le variant Omicron est davantage susceptible d’infecter une personne vaccinée ou guérie que les variants précédents. Ces données indiquent que la protection contre une infection symptomatique avec Omicron diminue à environ 10 % cinq mois après l’immunisation de base avec Comirnaty® (Pfizer). Une vaccination de rappel permet d’augmenter rapidement cette protection à env. 70 %, mais elle retombe à environ 45-50 % après 2 à 3 mois. Des données provenant de plusieurs pays indiquent que la protection contre les hospitalisations après la deuxième dose ne s’élève plus qu’à environ 50 % après 4 mois (36 % à 70 % selon l’étude). Après la vaccination de rappel, l’efficacité contre les hospitalisations dues au variant Omicron remonte à environ 90 % ; après trois à quatre mois, elle n’a que légèrement diminué (env. 75-80 %). Ainsi, le variant Omicron ne diffère pas des précédents dans ce domaine : la vaccination offre une meilleure protection contre les évolutions graves et les hospitalisations que contre les infections symptomatiques.
Effets secondaires connus des vaccins contre le COVID-19
Dans les jours qui suivent la vaccination, certains effets secondaires peuvent se produire et disparaissent dans la plupart des cas en quelques jours. Il n'y pas plus de réactions après les rappels qu’après la 2ème dose.
Les effets secondaires les plus fréquents comprennent :
des réactions au point de piqûre, comme des douleurs, des rougeurs et des gonflements ;
des maux de tête, de la fatigue ;
des douleurs musculaires et articulaires ;
des symptômes généraux légers, tels que des frissons, une sensation de fièvre ou fièvre.
Des cas d’urticaire après l’administration du rappel ont été signalés.
En ce qui concerne les allergies sévères, leur incidence est d'environ 1 pour 100’000 (pour le vaccin de Pfizer/BioNTech). Si vous souhaitez être protégé contre le COVID-19 mais que vous avez fait une réaction allergique forte (anaphylaxie) dans le passé, parlez-en à votre médecin pour déterminer dans quelles conditions vous pourriez être vacciné. PDF - SSAI: Recommandations pour vaccins contre COVID 19 en cas d'allergies
Vaccins contre le COVID-19 et réactions allergiques, y compris anaphylaxies à l’attention des professionnels de santé: Premières conclusions relatives aux réactions allergiques (Swissmedic, 29.01.2021)
Information à l’attention des professionnels de santé concernant les rougeurs et gonflements pouvant apparaître environ une semaine après la vaccination (Swissmedic, 19.2.2021)
Des myocardites et des péricardites ont été signalées en association avec les vaccins à ARNm contre la COVID-19. Mais les avantages de la vaccination continuent de l’emporter sur tous les risques éventuels.
Vaccins à ARNm contre la COVID-19 (COVID-19 Vaccine Moderna et Comirnaty): Risque de myocardite et de péricardite (Swissmedic, 13.8.2021)
Déclarations d’effets indésirables présumés de vaccins contre le Covid-19 évaluées en Suisse: mise à jour (Swissmedic, 24.2.2023)
Analyse de la relation entre fertilité et vaccination contre le COVID-19 (SwissMedic 30.9.2022)
Effets indésirables de la vaccination après une vaccination contre le COVID-19 (4.5.2023)